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Andre sauve humoriste date de naissance

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Je fais pas tic! C'est une autre, tu sais.


Et là, c'est venu calme, calme, calme autour de moi et calme, calme, calme en dedans de moi. Là, je me connais plus et je prends plaisir à monter ce spectacle. Fait que je veux pas moi-même me mettre dans un bocal. Vous aimeriez bien la voir sur le site?


André Sauvé - Impossible de passer sous silence son passage remarqué sur la scène du Grand Théâtre de Québec lors de la prestation historique de Jerry Seinfeld, dans le cadre du Festival Grand Rire 2014, pour qui il assurait la première partie.


A Ajuster la taille du texte - 100% A Ajuster la taille du texte - 150% A Ajuster la taille du texte - 200% En 2006, le public québécois découvre André Sauvé. Deux ans plus tard, son premier one-man-show est un immense succès. Sur scène, ses gestes et son énergie sont électriques. Ses textes explorent les événements banals du quotidien. Si André Sauvé fait rire ses spectateurs, il les pousse aussi à réfléchir. Réalisateur: Charles Pepin Année de production: 2016 Titre : Carte de visite ANDRÉS SAUVÉ, humoriste, est présenté dans différentes situations de spectacles qui illustrent sa présentation. ANDRÉ SAUVÉ Narrateur Je m'appelle André Sauvé et pour me définir, je me définirais étant quelqu'un qui cherche. Je suis plus un chercheur. J'aurais aimé être quelqu'un qui trouve. J'ai trouvé moins que j'ai cherché, mais quand même, oui. Je me définirais comme ça: quelqu'un qui cherche, curieux. Le genre d'humour que je fais, j'ai toujours de la misère à le définir et je suis content de pas être capable de le définir parce que je veux pas moi-même m'encarcaner dans une définition, puis c'est ça qui te permet après ça de... Quand on invente, on n'est pas confiné à quelque chose, mais j'arrive pas à le circonscrire dans quelque chose. Et j'en suis content de ne pas être capable pour pas me... Je suis claustrophobe psychologiquement. Fait que je veux pas moi-même me mettre dans un bocal. Souvent, ce qui me fait rire chez l'humain, l'humain, c'est à la base, c'est sűr. Mais c'est nos tentatives du bien paraître dans la société, puis qu'on essaie de camoufler nos travers. Ça, ça me fait... Cette comédie-là de la vie, elle me fait rire tant que je suis spectateur. Dès que je suis dedans, je trouve plus ça drôle. Mais quand j'en suis spectateur, c'est quelque chose qui me fait rire à tout coup. Un rire secret que je laisse pas montrer, mais qui me... Je souris, puis je prends des petites notes en même temps, tu sais. Intertitre : André Sauvé LINDA GODIN s'entretient avec ANDRÉ SAUVÉ sur la scène d'un salle de spectacle vide. LINDA GODIN Vous êtes un humoriste assez déjanté, je pourrais dire, sur scène. Est-ce que vous aimez cette définition-là? ANDRÉ SAUVÉ Bien, en fait, oui et non parce que déjanté... Elle est où, la jante? Ça, on pourrait se poser cette question-là. C'est où la norme, tu sais? J'ai l'impression que tu es rentré dans ma tête. Je suis comme ça moi aussi. C'est comme tabou, on dirait, de s'avouer, de se poser des questions ou avoir des réflexions pas dans la norme dans le quotidien de tous les jours. Mais on vient souvent me dire ça. Si c'est comme ça qu'on veut me définir, je suis pas tout seul. On est vraiment une gang de ça. Mais je pense que je regarde l'humain à la loupe dans ce sens-là. Moi, je me considère pas déjanté. Moi, je me trouve comme... Moi, je m'étonne pas moi-même. Je suis avec moi depuis un bout. Fait que je me trouve pas déjanté. Mais ça a tout l'air que ça fait cet effet-là chez les gens. LINDA GODIN Qu'est-ce que vous cherchez? Qu'est-ce que vous voulez provoquer chez votre public? ANDRÉ SAUVÉ Ah, c'est drôle. Quand j'écris, je pense jamais au public, je pense jamais à ceux qui vont l'entendre. Je pense à me provoquer moi-même. Je pense jamais à l'autre. Je pense jamais aux gens: Ah, ils vont capoter, là, je vais faire ça! Et je pense à moi, me faire capoter moi-même. Moi, aller dans des zones que je... C'est un processus obscur écrire, hein. Quand on écrit, c'est un peu à tâtons, c'est un peu à l'aveugle que je le fais. Je sais pas j'ai un feeling, puis j'y vais avec ça. Mais dès que moi, je me sens instable dans ce que j'écris, j'aime ça ce côté-là. Même que j'en oublie parce qu'après, une fois que j'ai eu écrit quelque chose, je me dis: Ah, mon Dieu! Il faut que j'aille le faire. J'oublie que je vais aller le faire après. Puis je pense pas déstabiliser les gens du tout. Je pense à m'étonner moi-même, puis après, bien, heureusement, on va toucher du bois, ça touche écho chez les gens par la suite. Mais je pense pas aux autres. LINDA GODIN C'est ça, mais c'est très philosophique. Vous vous posez ces questions intérieures ou qu'on n'ose pas poser. Est-ce qu'on peut dire que vous faites de l'humour philosophique? De la philosophie de l'humour? ANDRÉ SAUVÉ On pourrait, oui. On pourrait parce que c'est des questions que je me pose souvent. C'est sűr qu'il y a des numéros, plus folie pure. Il y a pas de questionnement parce que ça en prend aussi. C'est un dosage, un spectacle. Mais les numéros où c'est plus... C'est des questions que je me pose pour vrai. Comme le numéro sur le moment présent. Bon, c'est sűr que c'est grossi. Il essaie de relaxer entre le bruit des vagues parce que les vagues l'énervent. Puis il rate toutes ses vacances. Mais c'est vrai que la question, je me la pose pour de vrai. Vivre le moment présent, comment on y parvient? Comment on peut être plus là qu'on est là, tu sais? On présente un extrait du spectacle « Être » d' ANDRÉ SAUVÉ, en 2015. ANDRÉ SAUVÉ On va attaquer cette affaire-là de façon rationnelle. Je me suis dit: Dans la vie, c'est pas compliqué, tu as trois affaires. Il y en a juste trois. Tu as le passé, le présent, puis le futur. Il y en a juste trois. Mais de la manière que c'est fait ces trois affaires-là: imagine ici ton passé comme un réservoir. Un immense réservoir et là-dedans, c'est tout ce que tu as fait depuis ta naissance jusqu'à aujourd'hui. C'est là, c'est coulé dans le béton, tu peux rien, rien, rien changer de ça. Et de l'autre côté, c'est ton avenir. Un autre immense réservoir. Puis là-dedans, c'est tout ce qui s'en vient jusqu'à ta mort. C'est là, c'est en stand-by, puis ça attend de devenir du passé. Et le présent, c'est une mince, mince slice, une mince craque entre les deux de même. Et vivre dans le présent, là, c'est vivre dans cette petite craque-là comme ça. Là, de la manière c'est fait. Quand le temps avance, tu as quelque chose qui s'en vient ici dans le futur. Ça s'en vient, ça s'en vient, ça s'en vient. Il y en a un autre qui arrive. Regarde, je vais éternuer. Tu as hâte à la fin de semaine. On revient à l'entretien entre ANDRÉ SAUVÉ et LINDA GODIN. ANDRÉ SAUVÉ Comme là, en ce moment, comment je peux plus profiter de l'entrevue que je le fais présentement? C'est sűr que je le tourne en drôle, mais c'est des questions auxquelles j'ai réfléchi par la méditation, par des trucs comme ça où on arrive à démystifier cette notion-là qui est de vivre le moment présent. Et je suis constamment en train de le démystifier cette question-là. J'arrive jamais à une réponse qui est fixe pour tout le temps. Parce que la réponse qu'on a aujourd'hui, demain, elle n'est plus valide. C'est une autre, tu sais. C'est futile cette affaire-là. LINDA GODIN Pourquoi l'humour? Parce que c'était pas vraiment dans votre vie, il me semble, quand vous étiez jeune ou adolescent. ANDRÉ SAUVÉ Écoute, c'est... Un moment donné, avant que ça démarre, j'ai tourbé beaucoup de pages dans ma vie. Je m'en allais là-dedans, puis je changeais, puis tout ça. Là, celle-là, elle était blanche en tabarouette. Ça faisait deux ans que là, je sais pas. Puis j'avais demandé à des amis proches... Puis je savais plus trop où je m'en allais dans la vie. Puis je leur demandais: Là, j'ai besoin d'un bilan dans ma vie, puis ce soir, au souper, on va traiter de mon cas. J'avais utilisé mes amis à m'éclairer. Dans quoi, autour de la table, vous pouvez pas m'accoter là-dedans? Dans quoi pour aller faire quelque chose? Puis ils me ramenaient à ça. Dans le reste, tu es pourri dans tout le reste! On te demandera pas de faire rien. Tu es pas bon dans ça, mais dans ça. Puis là, un moment donné, à force qu'ils me le disent, j'ai dit: Bien, OK. Puis j'ai osé aller là-dedans. Mais je ne le voyais pas. Peut-être naturellement, j'ai toujours été... Puis ceux qui me revoient... Je voyais pas que... On dirait ce qu'on est, on est toujours un peu le dernier à s'en rendre compte. LINDA GODIN Le personnage qu'on voit sur scène, jusqu'à quel point il est proche de qui vous êtes en réalité? Est-ce que c'est un personnage ou c'est vraiment vous beaucoup? ANDRÉ SAUVÉ C'est un mixte des deux. Des fois, moi-même j'arrive pas à faire la ligne : un, je parle beaucoup moins dans la vie. J'aime pas parler dans la vie. Je trouve ça épuisant parler. J'aime bien mieux écouter dans la vie. Fait que je suis plus silencieux dans la vie de tous les jours, mais c'est moi déformé en quelque part. C'est moi mis à la loupe. C'est sűr que je... Ça va vite dans ma tête quand je suis autour d'une table. C'est pour ça que je préfère écouter parce que je suis capable de suivre trois conversations en même temps, puis ça, j'adore ça faire ça. Mais c'est moi en même temps, mais grossi. Et grossi à la loupe. Je prenais tantôt cet exemple-là de vivre le moment présent. C'est vrai, je l'ai vécu en méditation, des choses comme ça. Après, je le grossis, je le déforme, mais je pars toujours du vrai. Je pars toujours d'une source vraie. Puis je pense que l'humour, c'est un peu ça. Souvent, ce qui fait rire, c'est qu'il faut que la source soit vraie. Il faut que l'émotion soit vraie. Après, on peut grossir et tout ça. Mais à la base, ces questions-là, oui, je les pose. On présente un autre extrait d' ANDRÉ SAUVÉ en spectacle. ANDRÉ SAUVÉ Ah, oui, dans les ascenseurs, OK, je suis pas claustrophobe. J'ai pas ça la claustrophobie. J'ai plus de place sur le disque dur pour ça. Mais j'ai toujours trouvé bizarre qu'il y ait un petit feeling weird dans l'air d'être toute du monde collé et qu'on se connaît pas à regarder de chiffres qui défilent en haut. Et je me suis toujours demandé si j'étais le seul à sentir ce petit feeling weird là. Un moment donné, j'ai voulu en avoir le coeur net. On était sept, huit dans un ascenseur. Je me suis reviré. C'est-tu juste moi ou c'est weird en ce moment? LINDA GODIN poursuit son entrevue avec ANDRÉ SAUVÉ. LINDA GODIN Et donc, vous avez fait plein de choses. Vous vous êtes cherché avant de trouver que l'humour, ça vous allait. Quand vous étiez plus jeune, adolescent, étiez-vous quelqu'un d'aussi... ANDRÉ SAUVÉ Ah, oui. L'enfance a été le fun. L'enfance a été très le fun. L'adolescence, j'ai détesté ça du secondaire 1 jusqu'à la fin du secondaire 4, 5. J'ai détesté ce temps-là. J'ai eu bien de la misère à... Moi, les questions sont venues à ce moment-là, puis je me retrouvais pas dans... Je suis capable de repérer que c'était la créativité qui m'animait, le côté artistique. Mais je savais même pas. Moi, je viens d'ici, Lachine, qui est un milieu très ouvrier. Il y avait rien d'artistique autour de moi. Les options à l'école pour sortir des cours normaux, c'était réfrigération et électricité. Je les ai pris. Donc, avec une torche à soudure, puis des choses. Mais c'étaient les seules options, mais j'avais pas d'option de théâtre ou option... Mais je savais même pas que c'était de ça que j'avais envie. Je savais même pas qu'il y avait un chemin pour ça. LINDA GODIN Qu'il y avait une possibilité, c'est ça. ANDRÉ SAUVÉ Qu'il y avait une possibilité d'exprimer ce monde-là qui bouillait en dedans de moi, qui foisonnait. Et quand ça ne sort pas, je pense que c'est dangereux physiquement et psychologiquement. Et j'ai eu beaucoup peur de ces zones-là. Mais où je mets cette affaire-là que je ne sais comment ça s'appelle? C'était aussi obscur que ça. Je sais beaucoup ce que c'est que de ne pas savoir. On visite quelques lieux intéressants de Lachine : le canal, L'entrepôt 2875, la marina, le lac St-Louis. ANDRÉ SAUVÉ Narrateur À Lachine, le lieu que je privilégiais, c'est le canal Lachine. J'allais souvent marcher là. Mais c'était pas du tout ce à quoi ça ressemble aujourd'hui. C'était très pas beau quand j'étais petit. C'était un coin vraiment tout croche. Il y avait pas la marina, tout ça. Fait que c'était vraiment... Pas désaffecté, mais pas loin. Mais ça avait quand même un cachet. C'était sur le bord quand même d'un canal. Il y avait le lac Saint-Louis pas loin. Et c'est des places où, oui, j'allais jouer. On restait pas loin de là. J'allais jouer sur le bord du canal. J'allais me promener là. Moi, je jouais pas avec des jouets. Je jouais à des jeux d'imaginaire, tout ça. Fait que ça se passait là. Les dragons, c'est là qu'ils étaient. Tous les dragons étaient là. Tous les châteaux étaient là, dans ma tête. C'est là que ça se passait. J'y retourne parfois quand ma mère habite encore à Lachine. Et des fois, ça arrive, avec elle, on va prendre une marche là-bas. Et maintenant, c'est magnifique. C'est une aire de promenade qui est super belle. La marina, ça a amené plein de restos. Ils ont tout renippé le canal Lachine. Eh oui, des fois, je vais là avec ma mère prendre une marche avant ou après souper. LINDA GODIN et ANDRÉ SAUVÉ reprennent leur entretien. Ah, j'ai pas la notion du temps. LINDA GODIN Ah, non? ANDRÉ SAUVÉ Qu'est-ce qui s'est passé en 2008? J'ai aucune notion du temps. LINDA GODIN Je dirais que c'est votre année charnière comme humoriste. C'est là où ça a parti. ANDRÉ SAUVÉ C'est 2008, ça? Moi, ça a été... Ça a parti très, très vite. LINDA GODIN Dégelis et tout ça, là. Ça a parti très, très vite et... C'est drôle, on le sent. Quand j'ai fait ce concours-là qui était très loin, dans le Témiscouata et tout ça. Je sentais que je faisais quelque chose d'important en dedans. Même si c'était loin et tout ça. Je sais pas, ça faisait... Puis c'était le premier geste que je posais un peu créativement, de créer quelque chose, de mettre ça en avant. Et ça a été une plaque tournante pour moi. Les cuillerées sont arrivées vite après. Parce que ça a parti très, très vite. J'ai pas connu une ascension progressive. Ça a fait boum! J'étais dans une calèche à boeufs, puis je suis passé dans un TGV. C'était à peu près ça le passage. Une chance que j'avais cet âge-là parce que je comprends qu'on puisse peut-être capoter quand les choses vont vite comme ça. C'était déterminant pour moi. Ça a été comme... Là, je me suis senti, je faisais la bonne affaire au bon moment à la bonne place... Puis là, j'accomplissais ce que je pense que je suis venu faire le petit bout ici sur la Terre. LINDA GODIN Et ça a été une déferlante. LINDA GODIN Vraiment, c'est arrivé... LINDA GODIN Comment vous avez géré le succès qui arrive comme ça aussi vite comme... ANDRÉ SAUVÉ C'est drôle, mais je reviens souvent avec ça. J'ai fait beaucoup de méditation, puis je pense que ça, m'a aidé beaucoup. J'ai capoté big time. J'ai apprivoisé la scène. J'aimais pas ça être sur la scène. Je sentais que c'est là qu'il fallait que j'aille. Mais c'est parce qu'on sait que c'est là qu'il faut qu'on aille qu'on est tout de suite à l'aise dedans. Mais moi, être sur une scène devant des gens, c'était une terreur. Et j'avais Pierre Bernard, mon metteur en scène, qui m'a beaucoup, beaucoup aidé. Carrément, il me poussait sur la scène. Je voulais pas y aller. Je suis juste angoissé. Tout le monde a eu du fun sauf moi. Je faisais: Ce serait le fun que j'en aie un peu de temps en temps. Il y avait Judy Richards et Yvon Deschamps qui tous les deux m'ont découvert. Puis je leur sais ça. Ils me disaient, tu vas voir. Tu vas gagner des petites minutes de plaisir. Ces petites minutes-là vont devenir des cinq minutes, des dix minutes. Et ça a cru, grandi, et aujourd'hui, j'y prends plaisir. Mais j'ai eu à apprivoiser ça. Ah, oui, ça me faisait beaucoup, beaucoup peur. LINDA GODIN Et vous, votre premier spectacle, tournée de quoi, trois ans? LINDA GODIN 340 quelques spectacles? C'est assez fou, ça aussi, c'est vraiment... LINDA GODIN Ah, oui. ANDRÉ SAUVÉ Comment vous étiez quand vous avez fini cette tournée-là? LINDA GODIN Ah, épuisé. Oui, j'étais épuisé et puis j'étais très... Après, j'ai pris un an pour écrire l'autre. Mais j'ai refusé tout, tout, tout. J'étais plus capable qu'une lentille soit sur moi. J'étais plus capable qu'un spot soit sur moi. Parce que c'est très... C'est très exigeant être sur scène. Puis, un moment donné, il y a un danger de s'assécher. Et à la fin, j'étais épuisé de ça. Et quand j'ai fait l'année. Je suis parti au Mexique écrire le prochain show, puis après, je travaillais chez moi et tout ça. Puis être habillé en mou chez nous tranquille, anonymat, puis un travail dans l'ombre, ça m'a fait énormément de bien. Énormément de bien de pas être sur le output. On a deux valves. On a input, output. Quand c'est la output, bien, c'est pas des inputs. Fait qu'on peut se vider. Ça donne beaucoup, on reçoit beaucoup. Mais c'est hyper exigeant. LINDA GODIN Et là, il y a la France. LINDA GODIN Là, vous êtes beaucoup en France ces temps-ci. Ça m'a pris sept ans avant de dire oui. LINDA GODIN Ils vous sollicitaient depuis... ANDRÉ SAUVÉ Ah, oui. Puis là, c'est eux qui viennent cogner à la tienne. Je comprenais pas la raison. Puis, là, finalement, j'ai dit: OK. Fait que là, on a mis ça en place. Jusqu'à tant que je parte... Quand je suis parti à l'automne, là-bas, j'étais à l'aéroport puis je comprenais pas tout encore. Je comprenais pas tout pourquoi j'allais là. Mais j'ai adoré ça. Oui, j'ai adoré ça. J'ai adoré Paris, j'ai adoré l'Europe. J'ai adoré cette vie-là beaucoup, beaucoup. Puis c'est se redéstabiliser aussi en même temps. Je cherche toujours une stabilité, mais je me mets toujours dans une position où... Mais en même temps, c'est ça la vie. LINDA GODIN Un peu en danger... Puis en même temps, c'est ça la vie. Sinon, je sais pas trop, puis... Fait que j'ai aimé cette position-là de me remettre en danger là-bas. Je vais dans une salle de 80 places. Des fois, ils sont 60, ils sont 40. J'ai même pas de micro. Ils sont assis là. LINDA GODIN Et ils rient? Il y a l'accent. C'est qui ce gars-là? Et ça, je suis content de ça, de regagner soir après soir. Puis à la fin, je vais voir les gens. Je vois quasiment tout mon public parce qu'ils sont 42. Et puis, les gens me disent... Un peu les commentaires d'ici. Encore une fois, rentrer dans ma tête. On a ce type d'humour, puis ils se reconnaissent là-dedans et tout ça. Cette névrose-là est comme universelle. Ce questionnement-là est universel. Mes propos, c'est pas les trous dans la rue de Montréal. C'est les trous dans le cerveau humain. Et ça, on en a tous partout où qu'on soit. ANDRÉ SAUVÉ est debout sur la scène et se raconte. Citation : Ce n'est pas sa beauté, sa force et son esprit que j'aime chez une personne, mais l'intelligence du lien qu'elle a su nouer avec la vie. Moi, c'est mon auteur fétiche et j'ai tout lu de lui. C'est quelqu'un qui vit en France dans un petit village très reclus, laid, et qui écrit des choses magnifiques. J'ai tout lu ses livres et c'est une écriture... Parce qu'il m'inspire beaucoup. C'est une écriture qui est pas du tout humoristique. Il se passe absolument rien dans ses livres, mais c'est des observations du quotidien. Mais il écrit avec une parcimonie extraordinaire. Les mots se déposent comme des petits flocons de neige, un sur les autres. Et il y a rien à toucher. Citation : Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir. Peut-être qu'il me parle de l'écriture. Bien qu'il en a parlé. Dans ses livres, il y a des bouts. Mais d'échanger sur ça, cette espèce de processus là, cette espèce de regard sur la vie. Échanger sur comment lui voit ces choses-là et partager là-dessus. Avec peut-être peu de mots, tout compte fait. Parce que je pense pas que c'est quelqu'un qui est très bavard. Mais avec peut-être peu de mots, mais échanger là-dessus. Les regards sur la vie. Citation : ON n'a qu'une faible idée de l'amour tant qu'on n'a pas atteint ce point où il est pur, c'est-à-dire non mélangé de demande, de plainte ou d'imagination. ANDRÉ SAUVÉ Mais avant de commencer, la première cabane que je dois me poser comme question... Je l'ai mis à l'envers. Je viens de le revirer de bord. Il manque un bout. Si j'étais chez nous, j'irais m'étendre. Quoiqu'il arrive, André, reste groupé. La première question que je dois me poser avant la construction de ma cabane, c'est: Est-ce que j'ai le goűt de faire ça, cette activité-là? La réponse est oui. Excellente réponse parce que le bricolage va faire développer plein de qualité en dedans de soi. Comme par exemple, l'estime de soi. Vos amis vont venir à la maison. LINDA GODIN reprend l'entrevue avec ANDRÉ SAUVÉ, sur une scène de salle de spectacle vide. LINDA GODIN André Sauvé, je dirais qu'il y a deux côtés chez vous. C'est-à-dire le côté névrotique qu'on voit sur scène, névrosé, et le côté très zen. LINDA GODIN Elle vous vient d'où, de quand cette zénitude-là? ANDRÉ SAUVÉ À cause de la névrose. LINDA GODIN Ah, oui? Un côté très zen, mais en même temps, c'était particulier parce qu'encore une fois, je pense, ce côté zen, oui, je le repère chez moi, mais on a quand même une idée de ce que c'est le zen. C'est pas si calme que ça. Le zen, c'est de... Je parle souvent que oui, je fais de la méditation. Mais on pense que c'est un lac calme la méditation ou ce côté zen, mais le zen, c'est affronter la tempête quand il y a tempête. Les zen, c'est de regarder ce qui est comme c'est. Si une journée, il y a une tempête ou un orage, n'essayons pas de voir le reflet de la lune sur la mare. Il mouille, puis ça revole partout. LINDA GODIN Il y a des vagues. Mais encore là, on a une idée que le zen, c'est toujours la petite mare, puis la lune qui reflète dedans, puis c'est calme, calme, calme. C'est regarder ce qui est. Les deux vont ensemble. On parlait de oui, la névrose, mais je l'aborde avec la partie zen. C'est effervescent, regardons l'effervescence et soyons en accord avec l'effervescence plutôt que de lutter à ce que ce soit calme. Ce n'est pas calme ce moment-là. Mais regardons calmement la tempête. C'est ça qui est la différence avec le zen. Et ça amène dans ma vie de tous les jours, oui, un calme, mais créativement, ça amène... Il y a plein d'affaires à dire là-dessus. J'ai décrit, moi, cette tempête-là qui m'habite. Je l'ai décrit dans ses plus menus détails. Puis après ça, les autres, bien, s'ils se reconnaissent dans la leur, bien tant mieux pour vous autres! Mais ça amène ça, créativement, c'est ce que ça amène. Être capable de regarder. Et quand on fuit quelque chose, on peut pas le décrire, on le fuit. Mais quand on l'affronte, le zen, c'est regarder la chose... Et c'est le meilleur moyen de s'en sortir. On présente un nouvel extrait d'un spectacle d' ANDRÉ SAUVÉ. ANDRÉ SAUVÉ Là, je me suis dit: Ça peut plus continuer comme ça. Là, j'ai dit: Je peux pas passer le reste de mes jours à rusher avec moi-même de même. C'est qui ce gars-là qui rushe de même? Je peux pas me rendre jusqu'à ma mort, puis être mal avec moi-même de même. Et là, pendant que je capotais là-dessus, il y avait à côté de moi depuis le début dans mon salon, une de mes plantes vertes qui était là. Il y avait une de ses feuilles qui était morte. Et au moment où j'ai posé les yeux dessus, d'elle-même, la feuille s'est détachée. Elle a fait ça comme ça elle est tombée par terre et puis ça a fait tic sur le plancher. Et là, ça a flashé dans ma tête. Comment qu'on fait ça, lâcher prise? C'était ma feuille préférée. Comment je vais faire pour la laisser aller? Je veux pas qu'elle... Elle, elle fait tic, puis that's it. Et là, je me suis dit: Esprit que je fais pas tic, moi, dans ma vie! Je fais pas tic! Et là, je me suis mis à paniquer là-dessus. Mais comment on fait pour lâcher prise? Je peux pas me rendre jusqu'à ma mort pas capable de lâche prise. Comment qu'on fait ça? Là, j'ai dit: Mais... Fais tic avec ta panique présentement. Et là, je l'ai vu ma panique. Elle est venue pour monter, monter, monter. J'ai pas embarqué dedans. Elle a passé tout droit, puis elle s'est évanouie d'elle-même. Et là, c'est venu calme, calme, calme autour de moi et calme, calme, calme en dedans de moi. Mais pas pour longtemps. Parce que là, je me suis dit: Qui je vais être si je ne panique plus? Je me connais rien qu'en paniquant, tu sais! LINDA GODIN Est-ce que vous avez commencé à faire de la méditation quand vous êtes allé en Inde? Parce que vous êtes allé en Inde très souvent. C'est à ce moment-là? J'ai toujours pataugé un peu yoga, les méditations. Puis c'est venu à moi. Tu sais, j'ai souvent dit: J'ai fait beaucoup de thérapie et tout ça. Mais quand j'ai découvert ça, j'ai fait: Ah! C'est l'affaire la plus extraordinaire que j'ai faite. Le silence et l'immobilité, c'est les deux ingrédients les plus puissants que je connaisse jusqu'à date. Il y a rien qui a égalé ça. LINDA GODIN Mais l'Inde? L'Inde, pour moi, c'est un pays... C'est un pays fétiche pour moi. Il y a là-bas... Il y a de ce qu'il y a de plus beau. Et ce qu'il y a de plus laid sur la Terre est dans ce pays-là. C'est une relation amour-haine aussi ce pays-là. Il y a ce qu'il y a de plus magnifique et de plus atroce aussi. Tu vois les choses les plus laides, les plus odieuses, puis les choses les plus belles en même temps. Et c'est ça la vie. C'est ça qui nous habite. C'est ça qu'on a en dedans. On le porte en dedans de nous. C'est du odieux et du lumineux. Et tout ça nous renvoie à nous, nous renvoie à notre odieux, nous renvoie à notre lumineux en trois coins de rue. Je suis un errant perdu. Oui, je partais pour me trouve moi-même. C'est devenu une fuite un moment donné. Il y en a qui vont fuir dans l'alcool, la drogue. Moi, c'étaient les aéroports. Oui, oui, c'est devenu une fuite. J'étais pas aussitôt revenu que je voulais juste ramasser des sous pour repartir. Mais quand j'ai eu catché ça, j'ai fait: Oh, ça, c'est plus sain. Je m'étais fait la promesse de pas repartir tant que j'ai pas senti ou accompli ou trouvé quelque chose en dedans de moi, tu sais. Puis ça a été long et difficile, mais j'ai réussi. Quand toutes mes affaires ont démarré. Puis la première fois que je suis reparti, c'était pour aller à Nantes avec le festival Juste pour rire. Puis c'est la première fois que j'ai repris l'avion pour aller jouer là-bas. Et je revenais et je repoursuivais quelque chose. Et non, revenir à zéro et dire: Qu'est-ce que je fais dans la vie? LINDA GODIN Mais alors, où et à quel moment vous vous êtes retrouvé? ANDRÉ SAUVÉ Bien, je suis pas sűr que je me suis trouvé complètement. En fait, de par... Peut-être, si on parle professionnellement, de par le métier que je fais aujourd'hui, j'ai vraiment l'impression que j'ai trouvé quelque chose. Jusqu'à tant que ça soit autre chose. Peut-être qu'un moment donné, je vais choisir de... OK, j'en ai assez de tout ça. Je me prends une petite maison. Je fais pousser des carottes puis du navet, puis je vis de ça. Ça va peut-être être ça un moment donné. Je le sais pas. Jusqu'à date, j'ai trouvé ça. Et quand je suis parti en France, ça a été pour moi, une grosse question parce que je me disais: OK. Est-ce que je repars, je redémarre tout ça là-bas ou on coupe pendant un an? Je m'en vais marcher... Je voulais aller marcher au Japon, moi. Il y a un circuit, un genre de Compostelle japonais. Et puis là, je voulais aller faire ça, puis dire: On coupe tout. Puis ça a été une grosse décision. On disait: Est-ce que je continue dans...? Puis ça a été cette décision-là. Mais ça se peut qu'un moment donné, je veuille tout arrêter, puis dire: OK. On élève des moutons. C'est une image, mais... Dans le sens de... OK, reclus puis on arrête tout ça. Ça se peut qu'un moment donné, ce soit ça. Ça sera ça à ce moment-là. LINDA GODIN André Sauvé, merci beaucoup. ANDRÉ SAUVÉ Grand plaisir. Ça a passé vite. LINDA GODIN Oui, c'est ça.


André Sauvé - Cest pas de ma faute - SauvezVotreHonneur.com
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